Qui suis-je ?
Je m’appelle Berthe-Ange.
Lorsqu’on crée, on transmet une petite part de soi.
Si vous êtes du même avis, alors vous êtes au bon endroit.
Laissons ici les rimes hasardeuses et commençons ce récit comme il se doit :
Il était une fois…
L’imagination d’une petite fille : de Disney au Code civil
Déjà toute petite, je dessine tout ce qui éveille mon intérêt. Faune, flore… tout est matière à tracer des traits sur du papier.
Parfois, mon regard n’a pas besoin d’aller bien loin : j’observe ma main gauche et je la reproduis sous tous les angles. Cela m’apprend les perspectives, la patience et le sens du détail.
Cependant, je dois l’avouer, la fillette que j’étais préfère par-dessus tout esquisser les princesses Disney. J’ai toujours adoré dessiner des personnages.
J’ai l’impression de leur donner vie.
Je m’imagine à leur place, bougeant leurs lignes sous mon crayon. Que pourraient-ils se dire dans ce monde en 2D ?
J’apprends plus tard que l’art court dans la famille. Mon arrière-grand-père a fait partie d’une célèbre école de peinture, considérée comme l’héritage des impressionnistes : Barbizon. Lors de ses balades, il emportait son chevalet et peignait ce qu’il avait sous les yeux. Une belle manière de capturer l’instant, tout en prenant son temps… son pinceau tel un burin, il gravait l’image du paysage devant lui dans le marbre de sa toile tendue.
À 18 ans, je remporte un concours de dessin à Chambéry, en Savoie. Le prix sonne comme un message : c’est une boîte de crayons.
L’incitation à pratiquer pour se perfectionner, encore et toujours.
Parce que la vie me rattrape, j’entame des études de droit à la sortie du baccalauréat. Entre les fiches d’arrêt et le Code civil, je continue de coucher mon imagination sur le papier. Je me mets notamment à dessiner des femmes en robe. Un dérivé des princesses de mon enfance, probablement… Le Droit correspond bien à mon caractère bien rangé. Je pimente cependant mon quotidien en devenant mannequin pour un temps, même lorsque je poursuis mon chemin à Aix-en-Provence.
Toutefois, je ne pratique plus le dessin comme avant. Je suis entièrement concentrée par mes études.
La transmission d’une passion : de la tante au raton
Mon parcours en droit international me conduit à partir aux U.S.A. à 23 ans, pour un échange de 6 mois. Pour moi, c’est l’aventure.
Alors que mes crayons sont plus délaissés que jamais, un événement inattendu me rend ma fibre artistique.
Un jour, je rends visite à ma tante qui habite à Montréal, au Canada. Elle s’appelle Isabelle, mais je la surnomme Iby. Elle me convie chez elle.
Je la retrouve dans son salon, devant un plat à cake en porcelaine. Elle me le désigne, confiante, et me dit « qu’est-ce que tu veux dessiner ? ». Elle me tend ensuite un épais classeur rempli de modèles. Je me prends au jeu de ce que je vois comme une simple activité amusante à partager. Feuilletant le volume, j’arrête mon choix sur un raton laveur. Son air espiègle me plaît. De plus, cela me fera un excellent souvenir de mon excursion canadienne.
Tante Iby sort alors son matériel de peinture sur porcelaine et commence à m’expliquer différentes techniques. Son métier d’institutrice lui donne la pédagogie parfaite. Avec patience, elle corrige mon geste lorsque c’est nécessaire, tout en m’encourageant. Elle me fait découvrir l’art des mélanges et les possibilités infinies de couleurs. L’après-midi défile sans que je m’en rende compte.
Absorbée dans ma peinture, je ne vois plus le temps passer.
Je rentre dans un monde à moi. Je prends le temps de figer les détails de l’adorable rongeur dans la porcelaine. La minutie de certains éléments me séduit et je redouble de concentration. Alors que mes pinceaux donnent vie au raton laveur, je retrouve mon amour de l’Art.
Plusieurs heures plus tard, mon œuvre est terminée. Tante Iby me regarde d’un air bienveillant et satisfait. J’appose alors la touche finale au dos de mon plat à cake. Ma première griffe d’artiste en la matière : « Handpainted by Berthe-Ange Laudet, Montréal 1988 ».
Je rentre en France à la fin de mon échange aux États-Unis. Je commence à travailler pour un notaire 6 mois plus tard.
Même si je n’ai pas le temps de pratiquer, la peinture sur porcelaine me reste en tête.
À chaque fois que nous prenons des nouvelles l’une de l’autre, Tante Iby me répète que je suis douée. Que je devrais m’y remettre. De son côté, elle remporte des prix en Amérique du Nord pour ses propres réalisations. Je la vois encore aujourd’hui comme une formidable inspiration.
Lors d’un de ses voyages en France, elle me fait une surprise. Dans ses valises, elle ramène tout le matériel pour que je n’abandonne pas la peinture sur porcelaine :
🎨 Pinceaux ;
🎨 Peinture en poudre ;
🎨 Couteaux à palette ;
🎨 Carreaux de porcelaine pour les préparations ;
🎨 Essence d’aspic pour diluer ;
🎨 Essence grasse pour mélanger ;
🎨 Plume pour les détails.
Il y a absolument tout. Elle va même jusqu’à m’offrir un four pour la cuisson des pièces.
Je recommence à peindre après la naissance de mon dernier enfant.
Tante Iby m’envoie régulièrement des cartes postales ou des coupures de journaux en m’encourageant à reproduire leurs motifs sur de la porcelaine. Je m’amuse donc à donner vie à une multitude de paysages et d’animaux farfelus, comme un magnifique hippopotame orange. Je rassemble toutes ces sources d’inspiration « Ibyennes » dans un classeur. Je me mets même à y consigner mes propres idées. Finalement, ce volume aux allures de Bible est surtout un témoignage. En effet, il représente la manière dont ma tante et moi voyons le monde.
D’ailleurs, il ne me quitte plus jamais. Je l’utilise encore aujourd’hui.
De gauche à droite : ma mère, Tante Iby et moi
Quand Berthe rencontre Vero : de la papote aux pinceaux
Désireuse de me perfectionner, je commence à prendre des cours de peinture sur porcelaine dans ma commune. Pendant trois ans, je suis les enseignements d’une professeure aux influences variées :
📍 Le style classique, avec ses petites fleurs, ses oiseaux, ses arabesques et ses détails minutieux ;
📍 Le style moderne, comme la méthode du lustre (cette façon de poser la peinture pour y apporter de la brillance).
Au fil des séances, je me lie d’amitié avec une femme étant elle aussi élève. Elle s’appelle Véronique et je me retrouve dans sa manière de voir l’inspiration dans les choses les plus anodines. Nous nous stimulons l’une l’autre et nous progressons rapidement. Notre objectivité est d’un grand secours lorsqu’il s’agit de prendre du recul sur un motif en cours de réalisation chez sa partenaire.
Son amitié devient un moteur.
Un jour, nous décidons de nous réunir toutes les semaines entre nous dans mon salon. Je transforme ainsi ma table à manger en atelier hebdomadaire. Nos séances de peinture s’accompagnent d’une bonne dose de joyeuses conversations. Nous expérimentons aussi nos premiers échecs, comme ce plat fendu pendant sa cuisson. Depuis ce malheureux incident, je sélectionne soigneusement ma porcelaine et sa provenance : Limoges ou Lyon.
Véro et moi commençons à vouloir distribuer nos créations autour de nous. Nos placards sont en effet bien remplis, et je ne peux décemment pas offrir un énième plat à cake à mon entourage. En 2018, nous décidons ainsi de nous faire connaître et nous imaginons Berthe et Vero. Notre site internet s’installe sur la Toile.
Aujourd’hui, Vero a déménagé et ne peint plus que pour elle-même. Cependant, j’ai la chance de pouvoir encore compter sur ses précieux conseils.
De mon côté, je transmets ma passion en peinture sur porcelaine au travers de mes créations. Je suis particulièrement adepte des techniques suivantes :
🖌️ Les motifs à la plume ;
🖌️ Les armoiries ;
🖌️ Les représentations de roses et de feuillages ;
🖌️ Les réalisations à l’or.
Cette dernière technique me régale par sa complexité. Il faut en effet le poser précisément et le cuire précautionneusement pour un rendu optimal.
À l’instar de mon papier à dessin d’enfant, je vois les pièces en porcelaine comme un véritable canevas pour ma créativité. Si je m’efforce de répondre aux désirs de mes clients en toute circonstance, j’aime aussi parfois surprendre. Le bonheur d’un commanditaire satisfait est un cadeau inestimable.
Cependant, je souhaite par-dessus tout que mes réalisations en peinture sur porcelaine soient un message : la beauté est présente partout autour de nous.
Pourquoi ne pas lui donner l’immortalité ?
Vous aussi, vous souhaitez acquérir une pièce d'immortalité ?
Je réalise pour vous des créations peintes en porcelaine de toute nature. Qu’il s’agisse de services de table, de plats ou encore de représentations d’armoiries, je mets mon talent à votre service pour donner vie à vos idées.
Adresse
73000 Chambéry